3 avr
2013

Zach Hill

Le batteur de Death Grips.

27 mar
2013

Death grips

La mort attrape tout ce qui bouge.
Surtout si vous êtes coupables.

24 juil
2012

Map Of Metal

Map : De l’anglais, traduction du nom français « carte »

Carte (Larousse) : Nom féminin (latin charta, papier). Représentation conventionnelle, généralement plane, de phénomènes concrets ou même abstraits, mais toujours localisables dans l’espace.

Metal (Wikipedia) : Diminutif du genre musical « heavy metal », entendu dans son sens le plus large.

Heavy metal (Larousse … Attention poilade) : Nom donné, à partir de 1980, en Angleterre, à une des tendances du hard-rock. Il se caractérise par son extrémisme sonore et son look emprunté à la panoplie sado-masochiste.

Le Metal.
Le rejeton maudit du rock.

Celui qu’on regarde de travers, dont on sait pas trop d’où il vient. Un peu comme un cousin débile ou un tonton ex-taulard. Le Metal est une église constituée d’innombrables chapelles et comme tout courant culturel, les tendances, les sous-genres, les styles ont chacun leur histoire, leurs influences. Mais comment s’y retrouver ? Avec la Map Of Metal biensur !

Bien plus qu’un énième amuse-geek du web, avec la Map Of Metal, tout y passe : les glammouzes des 80′s en spandex poutres apparentes, les thrasheux moches en baskets ou encore les black metalleux peinturlurés façon pandas… Et le bestaire ne s’arrête pas là, vidéos à l’appui.

Au final bien plus complet que le documentaire aussi sympathique qu’inutile de Thomas VDB « le Metal expliqué à ma mère », la Map Of Metal est le site incontournable pour briller en société, à la machine à café ou à l’enterrement de tatie Josiane.

Comme disait Lemmy Kilmister : « Dans la vie y’a deux types de musique : y’a la musique que t’aimes et y’a la musique que t’aimes pas. »

Alors, pour le savoir :     http://mapofmetal.com/

Et puis ça c’est cadeau (archi connu mais je m’en lasse pas… et j’vous emmerde) :


Télé Poils Le guide du metal par Fat Ed par meygisan

17 juil
2012

Brant Bjork

Vous croyez que c’est simple d’être le mec le plus cool du monde ?

Mouais. J’vous dis ça mais c’est vrai que trainer sur les blogs était quelque chose de super cool …en 2001. Soit. Toujours est-il qu’être le mec le plus cool du monde, ça doit faciliter la vie. Le mec le plus cool du monde peut se mettre n’importe quel bitos sur le crane qu’il aura toujours l’air du mec le plus cool du monde. Tout lui va au mec le plus cool du monde : moustache, chemises aux couleurs douteuses, attitude nonchalante, j’en passe et des meilleurs. On lui pardonne tout au mec le plus cool du monde.

Brant Bjork a déclaré un jour :  « Le vrai défi est de maintenir l’attention avec trois fois rien. » Heyyyy ? Mais ça ressemble pas mal à une déclaration digne du mec le plus cool du monde ça !! Brant Bjork est justement surnommé « mister cool ». (« monsieur cool » .. ne me remerciez pas …) dans le milieu. 
Le milieu. 
Cest quoi le milieu ?
Le stoner-rock de palm desert, le stoner originel, la matrice, le sable, les cactus, les drogues douces, les rythmique plombées… là où tout a commencé. Quand dans les 90′s, une tripotée de mecs ont envoyé chier les modes et les tendances et sont retournés dans le désert pour puiser dans les sources oubliées, quelques riffs Sabbathiens ancestraux. Brant Bjork était de ces mecs là. Batteur à l’époque. Batteur de Kyuss … puis Fu Manchu et Mondo Generator (par la suite). Voilà pour le pédigrée.

La carrière solo en tant que guitariste et chanteur qu’il a mené ensuite n’est pas dégueulasse non plus. Le genre de carrière un peu à la Frusciante. Une carrière multiple, variée, inégale… mais assurément riche et digne d’intérêt. A ce jour, une dizaine d’albums en une dizaine d’années. Quelques pépites évidemment.

Loin des sonorités métalliques des débuts, Brant Bjork et ses amis proposent plutôt un rock carré, groovy, dépouillé, psychédélique parfois, des trucs qui tournent, qui tournent et tournent encore. Ils n’ont gardé du stoner que cette dimension hypnotique reconnaissable immédiatement. La patte Brant Bjork.
Le rock facile de mister cool …taillé pour l’été.

Alors voilà, l’été est là et les vacances approchent. Cette année, au lieu de partir avec vos potes lourds ou un polar moisi, et si vous partiez avec le mec le plus cool du monde ?

Le site officiel très classe de Brant Bjork

Pour les feignasses, 3 albums pour commencer :

Brant Bjork  « Jalamanta » (1999)
Brant Bjork  « Gods & Goddesses » (2010)
Brant Bjork & The Bros  « Somera Sól » (2007)


16 juil
2012

I am like Clockwork Orange

Paul’s Boutique – Beastie Boys – 1989.

Bonnes vacances les gens

13 juil
2012

Décomposition

Ressortons du « vieux » mais bon son (aujourd’hui, tout ce qui a plus de 6 mois est vieux) : je vous présente Igorrr, tritureur de sons. Breakcore, musique baroque, death métal, black métal, trip hop… Puisque la société du disque oblige à mettre les artistes dans des genres, appelons « ça » du baroquecore ou bien « de la musique qui s’écoute avec difficulté ». En tout cas une musique en dentelle, qui sent bon le tartare de boeuf périmé.

Je vous conseil ces albums :
« Moisissure »(2008)

Igorrr – Brutal Swing

et « Poisson Soluble »(2006)
Igorrr – Pizza Aux Narines

Disponible en double album (pour le prix d’un) ici

13 juil
2012

Putréfaction en cours

(AP Photo/Chris Nakshima-Brown)

21 juin
2012

Hellfest 2012

Bon, difficile de retracer le merdier, mais ce qui m’as entre autre décrasser les oreilles c’est Brain Police. Oui, il y’a le show doomesque de Sunn O))), les Napalm Death, Colour Haze, Necrophagia, Sublime Cadaveric Decomposition, Necros Christos, Brujeria, Trepalium (Cover I’m Broken), LITURGY, et j’en passe… OK j’ai passé plus de temps sous l’Altar/Temple – Valley que les Mainstage…
Que c’est bon de commencer l’apres-midi en compagnie de ces gars, gros péchon, grosse tuile, le braquemard quoi.
Et c’est pas parce que c’est des putain d’Islandais, OK!!! Je vous aime. Banzaï

10 mai
2012

Rhymin’ & Stealin’ (fair use)

MCA à peine parti foutre le bordel au paradis du hiphop, TufAmerica accuse les Beastie d’avoir volé la ligne de batterie du morceau Drop The Bomb du groupe Trouble Funk pour leur tube The New Style. TufAmerica accuse également le groupe d’avoir volé des riffs de guitares et carrément plagié le titre Say What de Trouble Funk, pour leur chanson Shadrach.Tous ces titres sont sortis sur Licensed to Ill et Paul’s Boutique en 1986 et 1989…


Beastie Boys – Rhymin Stealin par Mouss2007

« Un collage, un bon collage, est quelque chose de nouveau, même si ses éléments ne le sont pas. »
— Alvin Toffler

Les samples de Beastie boys

29 avr
2012

Yat-kha

Démenti.
Des pseudo-bloggeurs peu scrupuleux ont cru bon d’annoncer prématurément le décès tragique d’un confrère castoridae. Ma pomme en l’occurrence. Je tiens aujourd’hui à m’insurger fermement : je m’insurge fermement !

Sous couvert de quelques railleries astucieuses, de bons mots facétieux, certains enterrent un peu trop facilement celui qu’ils estiment peut-être incarner leur maitre à penser, tout simplement. Peut être, espèrent-ils un jour occuper cette place qu’ils convoitent secrètement ?

Et bien, non. Si je ne suis pas passé de vie à trépas, c’est tout simplement que j’ai été pris dans un tourbillon. Un tourbillon mélomaniac, une boulimie insatiable me faisant passer par tant de styles musicaux que j’en eusse perdu le sens des réalités. Je me suis réveillé hagard, l’œil torve, fébrile, mais heureux de tant d’accords distordus et autres déflagrations guitaristiques. Et voilà qu’on m’offre le triste spectacle de vos tronches de beignets avariés quémandant quelque obole.

Alors, c’est ça ?
vous en voulez encore ?

Du proto-punk alternatif, du speed’n roll gériatrique, du southern’rock eunuque et autre psychobilly luxembourgeois ? Vous voulez tout ça bande de petites gourmandes ?
Sachez que si je n’ai pas hiberné cet hiver, je n’en ai pas plus perdu ce besoin tenace de vous, je cite, « pisser à la raie, bien profond » (Alain Chabat, 1992).

C’est pourquoi j’estime qu’il est grand temps de vous parler de la république du Touva.

La République de Touva est une république de la Fédération de Russie située à l’extrême sud de la Sibérie et a pour pays frontaliers la République de l’Altaï à l’ouest, la République de Khakassie, le krai de Krasnoïarsk et l’oblast d’Irkoutsk au nord, la République de Bouriatie à l’est et la Mongolie au sud. Ne vérifiez pas, tout est vrai.

Certes, je n’ai pas fait tout ce chemin pour vous parler du Touva, mais bel et bien de musique. Plus particulièrement d’une formation légendaire issue de ce petit pays : Yat Kha

Prenante, trippante, belle, magique, dépaysante, on pourrait qualifier la musique de Yat Kha comme un mélange de chants chamaniques et de rock.
Une particularité, Yat-Kha maîtrise le khöömei, une technique mongole de chant diphonique permettant de tenir deux notes à la fois : une note grave venue de la gorge et une note aiguë venue du nez. L’effet obtenu est tout simplement zénorme.

Découvert il y a quelques années, le hasard m’a fait replongé en 2012, dans un besoin de calme, d’une pause (et d’un kit-kat).


Je vous incite vivement à vous jeter sur deux albums :
Dalai Beldiri (1999) et Aldyn Dashka (2000)

Dans les années 80, on aurait appelé ça de la « world musique ».
Dans les années 2000, « musique » suffisait.


26 avr
2012

En vrac: Oraison funèbre, vain génie et franche poilade.

Mardi 14 Avril 2025 15h23, Paroisse de Sainte Wonder Woman (autrefois saint Glandgland). Temps plutôt ensoleillé, peu nuageux donc, léger vent de Sud/ Sud-Ouest, température 21° C.

« Mike Brandt. Cloclo. C.Jérome. Et maintenant toi, Castor.

Lorsqu’un bon gars vient à disparaître, il est impossible de se résoudre à son absence, tant sa lumière nous imprègne quotidiennement. Un morceau de lui nous appartient, son existence est nôtre. Et puis voilà qu’ on nous en ampute. On se sent comme Gary Coleman sans ses reins: Tout petit  tout rabougri, tout misérable. Ou comme ce type avec son bon vieux Hard-Fm…

« Mais qu’est-ce que tu me wacontes-là? ». Eh bien qu’il est crevé l’animal. Et il nous faut l’accepter. Evidemment, on rit encore pour des bêtises comme des enfants, mais pas comme avant. Non, pas comme avant. Le Rongeur a rejoint Pollux tout là-haut bien au-delà de l’ Univers tangible (et putain, à des années-lumières de ta connerie,toi là-bas, le binoclard à bouclettes).  Mais rappelons-nous  ensemble le meilleur de sa vie  le Maxi-Best-of, la Compil qui tombe pile du Bouffeur d’ écorce.

Un beau jour, alors qu’il n’a que 12 ans, le poster géant de Wham qu’il a fixé sur le mur en face de son lit s’adresse littéralement à lui. D’une voix douce, teinte de gourmandise, George Michael lui souffle: « Eh bien, eh bien, joli garçonnet?  Tu sembles t’ennuyer dis-donc! Allez prends ton baluchon, parcours le monde et rejoins-moi que je te fasse sauter sur mes genoux! Mais surtout, réveille-moi avant qu’tu pa-artes! ».
Il s’exécute, prend la poudre d’escampette en quête de liberté, d’ inspiration et des genoux à George. Sur son chemin, notre ami poilu se prend à rêver d’ étoiles, de célébrité facile, d’alcool de drogues et de putes à gogo. Alors, Dieu, dans sa miraculeuse générosité, décide de lui filer un coup de main. A l’orée d’une forêt de chênes longée par le Mississippi, pas si loin à l’Ouest de Brive-la-Gaillarde, alors qu’il n’arrive toujours pas à siffloter à cause de ses dents trop longues, Castor croise la route d’un huluberlu qui l’initie au rock en se la racontant un maximum malgré son allure de grand crétin. C’est la révélation. La musique sera le médium de la bestiole et la gloire, son inaccessible amour. Mais l’euphorie s’estompe bien vite lorsque les difficultés apparaissent. Le fantasme aérien de grandeur engendre dans sa triste agonie la carcasse concrète et lourde de la réalité. Combien de tomates ramassées dans la gueule à défaut de tomber dans l’estomac? Combien de coups de pieds au cul, de talons sur sa queue plate, de railleries d’ivrognes imbéciles? Combien de nuits glacées passées dehors recroquevillé comme une araignée pitoyable, dans les odeurs de pisses de marins trop saouls, à maudire George et à l’implorer à la fois? Non, il n’y aurait jamais « d’à dada sur mon bidet », pas plus que de salopes frottant leurs culs avides sur le lustre de sa guitare maintenant toute pourrie.
Et puis vient cette nuit de Noel qui ressemble au coup d’épée dans la nuque du taureau. Un certain Mr Ingalls de Salon-de-Provence dans le Nebraska lui accorde la chaleur de sa demeure, et quatre bouts de pain. Là, notre héros fait la connaissance de trois frères au talent si extraordinaire qu’il décide de jeter son rêve au panier non sans ricanner sous cape: et oui, à quoi bon être un surdoué du banjo quand tout le monde s’en cogne de la Country?

YYYYYYYYYYIIIIIIIIIIAAAAAHOUHOUHOUUUUUUUH!!!!!

Filez-moi un chapeau que j’le jette par-terre et un saloon à dévaster, putain!


Bref, Castor fait reprendre à son existence un cours plus normal, se consacrant à sa famille  et à son travail de bûcheron. La raison l’a emporté sur le Rock n’roll. Et c’est cette même raison qui le précipite vers cette mort à la con:


Dans la vie, l’ironie peut  parfois avoir des allures de grosse pute.

Paix à ton âme, Castor. »